Moins de clients pour l’immobilier, des propriétaires qui n’investissent plus
Le recul que connaît le marché immobilier depuis plusieurs mois maintenant est lié à de bien nombreux facteurs, à la fois sociaux et économiques. Toutefois,
les raisons de ce recul n’en changent pas les conséquences: de moins en moins de familles font appel au courtier immobilier. Entre les lois qui encadrent le secteur, les prix qui fluctuent anormalement d’une région à une autre, et le niveau de vie des locataires qui ne s’améliore que trop peu, les propriétaires des biens immobiliers ont tendance à ne plus investir dans des rénovations ou des réfections. La conséquence? Les potentiels locataires, qui préfèrent généralement des bâtiments remis en état, repoussent alors leur projet. Et le cycle continue.
Des vacances locatives de plus en plus longues
Dans ces conditions, il est donc normal que les prix des locations baissent globalement ou n’augmentent que très peu. Néanmoins, cette tendance
est peu explicative, quand on sait qu’elle couvre un ensemble. La preuve, le temps que met le courtier immobilier à caser un nouveau locataire dans un bâtiment libéré s’allonge toujours. Des chiffres très alarmants parlent entre autres de 60 jours de vacance locative en moyenne, qui équivalent à près de 4% de pertes au niveau des loyers.
Des offres de location qui s’affaiblissent
Le résultat immédiat de tout ceci, est que le parc locatif est de moins en moins étoffé. De nombreux investisseurs préfèrent tout simplement s’écarter de ces dépenses, qui sont devenues risquées. Ainsi, il a été récemment observé un nombre de bien en locations à un niveau jamais aussi bas depuis 1998! Y a-t-il tout de même des motifs d’espoir? Difficile de répondre. Même si les prévisions de la loi ALUR suscitent plutôt une réponse négative.