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Une bonne gestion budgétaire reste le critère essentiel

Vérifier sa capacité de remboursement avant de s’engager sur un crédit est une précaution essentielle. Les établissements financiers sont particulièrement attentifs au taux d’endettement de leurs clients, notamment lors de la souscription d’un crédit immobilier. La règle la plus communément appliquée veut que les mensualités de remboursement du prêt immobilier ne dépassent pas 33% des revenus nets de charges.

L’ensemble des crédits souscrits est bien sûr pris en compte, y compris les réserves d’argent de type revolving. Les chiffres seuls ne suffisent pas, il faut également convaincre l’établissement bancaire que vous ne jetez pas l’argent par les fenêtres (ou par internet sur les jeux en ligne !) Les crédits contractés doivent donc correspondre à des dépenses utiles ou clairement justifiées et en rapport avec vos moyens. Le calcul du « reste à vivre » est également important. Celui-ci tient compte des dépenses courantes (alimentation, vêtements) mais aussi des impôts et factures d’énergie. Si le « reste à vivre » est suffisamment confortable, le taux de 33 % pourra être dépassé. Certaines banques pourront aller jusqu’à des mensualités de prêt atteignant 40 à 45 % des revenus.

Allonger la durée, mais pas trop

S’engager sur le long terme est tentant pour alléger les mensualités. Pourtant, à un taux de 4,5 % au-delà de 10 ans, il faut tripler la durée du crédit pour doubler son montant global. De plus, plus la durée de remboursement est longue, plus le taux est élevé. Cela explique que seulement 1,1 % des prêts immobiliers dépassent une durée de 30 ans. D’autres facteurs peuvent également alourdir la facture : taux révisables, assurances coûteuses ou inexistantes. Miser sur une revente anticipée n’est pas une solution. Les premières annuités incluent une forte proportion d’intérêts et le montant de la vente ne suffira pas forcément pour couvrir le capital dû. Au-delà de 20 ans, il est souvent préférable d’augmenter son apport personnel plutôt que d’allonger la durée du crédit.

Une bonne gestion budgétaire reste le critère essentiel
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